Les hashtags luttant contre le sexisme
- Lespiau Johanna
- 10 déc. 2020
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 déc. 2020
Le sexisme désigne l’ensemble des préjugés ou des discriminations sur le sexe. Les cibles principales sont les femmes, surtout sur les réseaux sociaux. Les femmes ne cessent de dénoncer le sexisme du quotidien. Mais si ceux-ci sont trop souvent le théâtre même du sexisme ordinaire, ils ont parfois l’avantage de libérer la parole. En effet, les femmes peuvent partager leur malheureuse expérience et lutter ensemble contre le sexisme en utilisant de nombreux hashtags dénonçant le sexisme et qui a pour avantage de lancer un débat public. Il existe différents hashtags luttant contre le sexisme tels que : #SexismeOrdinaire

« Tu mets une petite jupe et des talons, ça lui fera plaisir ! » « Mets une jupe, des talons et pense à sourire. » « Repose ça tout de suite ! C’est bien trop lourd pour toi ! » « Tu es intelligente pour une fille ! » « Je me souviens de vous, vous aviez été recrutée sur le physique. » Les femmes sont très souvent considérées comme inférieur à l’homme. Le problème du sexisme au travail et dans d’autres domaines, n’est pas du tout réglé. Une très grande majorité des femmes, ont TOUJOURS, un témoignage à faire à ce sujet, et cela dans toutes les entreprises, administrations et secteurs. Elles ont, à travers les réseaux sociaux pu exprimer leur mécontentement. En effet, une femme, n’est pas obligée de porter une jupe et des talons pour plaire à un homme. Au contraire, une femme peut être tout autant ravissante en jean et basket, elle peut également avoir la force d’un homme, et être plus intelligente que celui-ci. Repris par de nombreuses associations, l'hashtag #sexismeordinaire est l'un du plus connu. Simple et efficace, il répertorie les pires anecdotes de la misogynie au quotidien. Par exemple, Femme Actuelle a choisi de s’associer à #SexismeOrdinaire pour porter encore plus haut le combat. #StopHarcèlementDeRue

« Ils ont commencé à me suivre en voiture, à me siffler et à faire des gestes obscènes. C’était ma première sortie, cela ne faisait même pas 2 minutes montre en main que j’étais dehors. » « Je ne suis pas ta jolie, non, c’est non. » « Allez ne fait pas ta difficile » « Ils n’ont cessé de me klaxonner et me siffler dans la rue. » Et toutes ces insultes que l’on peut recevoir… De nos jours, nous vivons constamment dans la peur. Nous ne pouvons plus sortir dehors sans se faire aborder de façon grossière, peu importe l’heure. Nous ne sommes plus libres de faire ce que l’on désire. Vivant, dans le stress et le doute, par crainte qu’il nous arrive quelque chose. C’est malheureux de vivre de cette façon-là. Un regard qui déshabille, des mains baladeuses, ou encore des propos déplacés et irrespectueux. Énormément de femmes ont été confrontées un jour au sexisme de rue. #stopharcelementderue est une association mettant en place des actions pour lutter contre le harcèlement de rue. Cette association explique ce qu’est le harcèlement, comment réagir si nous sommes témoins, ou bien même victime. Également, savoir si nous harcelons ou non, car évidemment la plupart ne se rends pas compte de leur acte. L’association intervient dans les festivals, les entreprises, auprès des jeunes, elle soutient tout au long de l’année toutes les initiatives et les démarches, qui participent à la lutte contre le harcèlement. De plus, elle propose des ateliers d’initiative au Krav-Maga afin de proposer des conseils aux victimes et témoins pour se sortir d'un fait de harcèlement de rue. Uniquement à Paris (ateliers non-mixtes à La Cité Audacieuse, Rennes (ateliers mixtes et individuels) et Bordeaux pour l’instant. #MeToo

" J'avais 12 ans, quand j'ai raconté ce dont il m'était arrivé, j'ai été pointée du doigt, humiliée et forcée à croire que c'était de ma faute. Je suis devenue suicidaire pendant toute mon adolescence et dépressive pour le reste de ma vie. La peine ne s'en va pas ; pas après un jour, pas après 26 ans " " Parce que c'était mon mari, et même si j'ai crié non, j'ai essayé de nier que j'avais été violée. Parce que je savais qu'on ne m'avait pas crue. Parce que j'ai eu peur des répercussions, sur moi et mes enfants. Parce que j'avais honte de ne pas m'être débattue davantage " " Moi, à 17 ans, en train de prendre une leçon de conduite, et le moniteur qui me parle de son film porno favori en me confiant 'c'est dommage que tu sois mineure " « Tu vas te faire violer et tu l'auras bien mérité. »
Le mouvement #MeToo est un mouvement social encourageant la prise de parole des femmes, afin de faire savoir que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce qui est souvent supposé, et afin de permettre aux victimes de s'exprimer sur le sujet. Il a débuté en 2007 et est particulièrement connu depuis octobre 2017 à la suite de l'affaire Weinstein. À la suite d’une agression sexuelle ou un viol, beaucoup de femmes n’osent pas prendre la parole. C’est difficile de parler de ce genre de chose quand vous savez que cette histoire vous aura marqué à vie. Mais parfois, s’exprimer, soulage et libère la victime. Ce pourquoi certains préfère rendre publique leur histoire avec l'hashtag Metoo, afin de se faire entendre, et se faire comprendre. Le soutien dans ce genre de situation est très important. Il ne faut pas continuer à grandir tout en gardant le silence, mais dénoncer la personne vous ayant fait du mal, physiquement et verbalement. Il ne s’agit pas de viol ou d’agression sexuelle seulement quand la personne dit « non ». Il s’agit de viol ou d’agression sexuelle, également quand la personne n’est pas consciente après une soirée alcoolisée, quand la personne ne dit rien sur le moment, car elle est trop tétanisée pour parler, puis quand on ne montre en aucun cas son accord et consentement, et bien plus encore. Avant toute chose, il faut discuter avec la personne, pour qu’il n’y ait aucun malentendu, il ne faut en aucun cas, forcer une personne, ou la convaincre de dire oui. Communiquez, et écouter avant de détruite la vie d’une personne et surtout RESPECTER ! #Justicepourjulie

Hashtag Justice pour Julie. Près de 30 000 tweets évoquaient, Julie 25, ans qui a dénoncé d'innombrables viols, commis entre ses 13 et ses 15 ans, par 22 hommes de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).
Le juge d'instruction requalifie le viol aggravé en atteinte sexuelle sans violence et renvoie le dossier devant le tribunal correctionnel où les peines sont bien plus clémentes qu'aux Assises.
À la suite de cette requalification, Julie a tenté de mettre fin à ses jours.
C’est honteux, de savoir que cette terrible histoire ait été qualifié d’atteinte sexuel et non de viol, car la pénétration n’était pas assez profonde pour être considéré comme tel. La justice française, ne cesse de se dégrader.
De plus, le sexisme ne cesse d’être évoqué.
En effet, elle est qualifiée de « nymphomane », or elle n’a jamais été consente de tous ses rapports.
Les accusations d’une femme violée, ne sont jamais prises au sérieux, ni en considération, surtout quand les accusations concernent des agents de la loi, des sapeurs-pompiers et bien d’autres. C’est la triste réalité. Les femmes à l’heure d’aujourd’hui n’ont aucun pouvoir…
Évidemment, il existe bien d’autres hashtags luttant contre le sexisme, tels que le #SoisUneFemme, #YesAllWomen, et bien d’autres.
Il ne faut jamais baisser les bras !
ACCROCHEZ-VOUS !
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